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L’ « Oddy test »

Le test classique pour la détection de polluants volatils comme les aldéhydes et les acides potentiellement dangereux dans l’environnement du musée est l’« Oddy test ». Il tire son nom du conservateur du British Museum, Andrew Oddy, qui, en 1973, l’adapta pour une utilisation dans le musée. Il permet d’identifier une large série de matériaux susceptibles d’endommager les objets métalliques dans des endroits confinés. Le procédé consiste à enfermer un échantillon du matériau suspect avec des feuilles métalliques et une source d’humidité dans un récipient hermétique en verre (ou un autre matériau inerte), puis de chauffer le récipient pendant quelques semaines et d’observer si des vapeurs libérées par l’échantillon peuvent corroder les métaux. En réalité, il s’agit d’un perfectionnement du test utilisant les éprouvettes car on accélère la vitesse de corrosion en amplifiant les conditions normales d’humidité relative et de température.
De nombreux autres tests servant à observer le dégagement de polluants volatils provenant du matériel de construction et d’aménagement peuvent être employés. Une solution consiste à enfermer un échantillon du matériel à tester dans un flacon avec un réactif qui va réagir suivant la présence de polluants spécifiques ; par exemple : une solution jaunâtre préparée avec de l’acide sulfurique devient bleue si des aldéhydes sont dégagés de l’échantillon matériel.
Des tests plus affinés pour vérifier un phénomène précis ou des matériaux problématiques comme les films photographiques sont aussi disponibles. 
Des bandes de papier permettent notamment de déceler les acides se dégageant des films en acétate de cellulose ; d’autres indicateurs sont prévus pour détecter le dioxyde d’azote (NO2) issu de la détérioration du nitrate de cellulose. Les réactions sur les indicateurs se traduisent par des variations de couleur. 
Le « test Belstein » (datant de 1986) sert lui, à identifier la présence de chlore dans les plastiques (notamment le PVC) et plus généralement de tous les polymères chlorés. On place un morceau du spécimen à tester au bout d’une tige en cuivre ; cette dernière est ensuite placée au-dessus d’une flamme. Si le matériau contient du chlore, la flamme devient verte.