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Les méthodes de prélèvement de l’air

Les méthodes actives

Ce type de prélèvement consiste à enlever l’air d’un endroit à l’aide d’une pompe manuelle ou mécanique et à le pousser à travers un tube muni d’un réactif chimique ou d’un papier recouvert d’une substance captant un polluant précis. Une fois cette opération terminée (quelques minutes), plusieurs analyses sont effectuées en laboratoire. Chaque tube est destiné à détecter un polluant particulier mais dans une large gamme (de nombreux gaz et acides peuvent être repérés). En outre, cette méthode apporte des indications quantitatives.
 
Les méthodes passives
 
Le prélèvement passif est une alternative plus économique au prélèvement actif. Il ne requiert pas l’usage d’une pompe ; l’air se diffuse de manière naturelle et plus lente (suivant la vitesse de circulation de l’air) dans un petit tube ou un badge. Un produit chimique (le réactif) ou un adsorbant sensible à un polluant spécifique est inséré au préalable dans le tube et va donc réagir avec le polluant s’il s’avère être présent dans l’environnement en question. Une analyse ultérieure en laboratoire, spécifique à chaque substance, indique la quantité du polluant qui a réagi pendant la période d’exposition (généralement entre quelques jours et quelques semaines mais certains tubes peuvent être performants en quelques heures). Un avantage incontestable de cette méthode est sa facilité d’utilisation. Les tubes sont discrets et ne perturbent donc pas la disposition des collections. A l’inverse du prélèvement actif qui nécessite un équipement encombrant et un prélèvement isolé, on peut installer plusieurs tubes à différents endroits simultanément et en visant plusieurs polluants. Cela enrichit les données et permet un travail sur le long terme. Leur inconvénient majeur est la nécessité d’avoir une vitesse de l’air minimum sur la largeur de l’ouverture de l’échantillonneur pour que la concentration puisse être quantitative et que l’on ne sous-estime pas la concentration réelle.
D’autres moniteurs passifs (à nouveau des tubes de diffusion ou des badges-dosimètres) sont munis d’un système permettant une lecture directe des résultats. Les niveaux de polluants sont indiqués par des changements de couleur de l’adsorbant et dans ce cas-ci également, le test est conçu pour un polluant individuel. Néanmoins, ces tubes sont beaucoup plus rarement utilisés dans les musées car ils ne sont pas assez sensibles pour détecter les taux de polluants qui sont déjà capables de causer des dégâts aux objets.