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La filtration des particules

La solution la plus simple pour éviter l’amoncellement de poussières sur les objets est la présentation dans des vitrines ou le stockage dans des boîtes ou sacs prévus à cet effet. Mais à côté de cela, il est indispensable de nettoyer l’air. La filtration peut s’opérer dans plusieurs sens (avant sa pénétration dans une pièce ou lors de son entrée dans les vitrines si elle ne sont pas totalement hermétiques) et de plusieurs façons (dispositif de sacs filtrants, petites poches filtrantes pour les vitrines).
L’élément discriminant dans le domaine des particules est leur taille ; c’est elle qui va être l’élément clé pour trouver le bon filtre. On peut établir un classement de toutes ces particules. Les plus larges, de 1 à 20 microns en moyenne, font partie de la gamme des particules mécaniques ou primaires. Elles sont soit formées par une action mécanique directe (formation de poussière, processus de broiement, sable fin) ou arrivent naturellement dans l’air sous forme de particules (cendres, pollen, chlorure de sodium dans les régions maritimes). Les particules les plus petites se situent au-dessous de 0,1 µm de diamètre. Elles sont générées par la circulation automobile et les procédés d’usines, voire la nature. Cependant elles ne restent jamais aussi petites car elles coagulent pour atteindre des tailles approximativement entre 0,1 et 1 micron de diamètre. Cette catégorie est nommée secondaire car les particules sont formées par des processus chimiques entre des gaz et des vapeurs qui ont été injectés dans l’air.
Pour être efficaces, les filtres doivent pouvoir stopper les poussières présentant une taille inférieure à un micron, autrement dit capter les particules secondaires. Les filtres les plus communs sont des sacs ou poches en forme de « V » constitués de laine de verre, de fibres de cellulose ou encore de fibres synthétiques et assemblés par groupe. Le dispositif comprend soit un filtre intermédiaire traité avec une substance visqueuse ou est renforcé par de fins treillis métalliques (de façon à augmenter sa résistance à l’air). Ils sont normalement situés au débouché d’un conduit de ventilation pour agir avant que l’air extérieur ne pénètre dans le musée.
Un avantage de la climatisation est la recirculation de l’air. Cela va permettre à l’air filtré de passer plus d’une fois dans les filtres et d’augmenter sa pureté mais, elle va surtout permettre à l’air extérieur amené par l’ouverture des portes d’être filtré à son tour. Un filtre qui a une efficacité d’environ 70% selon les tests décrits précédemment atteint une efficacité de plus de 90% grâce à la recirculation de l’air.
Une jauge de pression peut être fixée à la rangée de filtres de façon à mesurer la pression de l’air lors de son passage à travers ce dispositif. Plus il y a de particules amassées dans les filtres, plus l’air passe difficilement à travers eux. La pression s’élève donc au fur et à mesure de l’emploi des filtres et permet d’indiquer le moment où il faut les remplacer.
Un système de filtrage se basant sur le passage de l’air dans un spray d’eau ou contre un réseau de fils métalliques humidifiés existe également. Il peut même servir à annihiler certains polluants acides hydrosolubles si on alcalinise le spray.