Ces types de revêtements sont généralement utilisés comme barrières au dégagement de vapeurs acides provenant du bois. Cependant, leur efficacité serait dans la plupart des cas insuffisantes et certains vernis et peintures produisent eux-mêmes des quantités importantes de composés nocifs aux collections (surtout envers les métaux).
Il faut donc privilégier des revêtements contenant de l’acrylique et proscrire les peintures à base d’huile ou de résines alkydes et les vernis uréthanes qui libèrent des gaz acides. De plus, il vaut mieux isoler l’objet du revêtement par un matériau isolant comme des feuilles d’aluminium plastifiées ou un film de polyester.
La pose d’un revêtement du type peinture ou vernis sur des murs en béton ou en ciment permet d’éviter que ces surfaces soient abrasives ou qu’elles créent de la poussière alcaline. Mais cette action (qui concerne également les murs, les sols, les vitrines ou les caisses de transport et de stockage) nécessite d’écarter les objets ou, dans le cas d’un nouveau bâtiment, de laisser sécher le revêtement pendant un certain temps (minimum trente jours pour les endroits confinés et environ quatre jours pour les salles aérées) de façon à ce que les vapeurs acides se diffusent et atteignent un taux acceptable d’émissions gazeuses.
De même, il faut toujours vérifier la composition des joints d’étanchéité, des mousses isolantes, des matériaux de calfatage, des adhésifs, des supports de montage, etc. car les plastifiants, les plastiques, le caoutchouc ou encore le papier servant à leur fabrication peuvent être incompatibles avec les objets qu’ils côtoient ou qu’ils sont censés protéger.
