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Le bois

De nombreuses structures fabriquées à partir de bois se trouvant dans les musées (vitrines, matériel de rangement, panneaux de présentation, supports, etc.) émettent des acides volatils et des aldéhydes. Ceci est dû à l’hydrolyse de certains groupes chimiques présents dans la cellulose, produisant le dégagement de substances volatiles après une période temporelle indéfinissable. Les proportions sont principalement alarmantes dans les espaces réduits et isolés car le dégagement, même s’il devient plus lent avec le temps, ne s’arrête pas et les polluants peuvent s’accumuler. Mais, la quantité ainsi que le type de polluants libérés varient en fonction de l’espèce boisée, de la partie de l’arbre employée (le cœur est plus acide), de la période où il a été coupé, de la durée et de la méthode de séchage. L’humidité contenue dans le bois a également un rôle majeur dans le dégagement d’acide (le bois sec est donc plus approprié).
Communément, les bois durs sont plus acides que les bois tendres. Il faut fortement se méfier du chêne (pourtant un grand nombre de fournitures en sont constituées : armoires de rangement, tiroirs, vitrines, planchers, etc.), du châtaignier, du frêne, de l’orme blanc, du hêtre, du cèdre rouge occidental (bois tendre) ainsi que du sapin de Douglas (bois tendre) et du bouleau (ces deux dernières espèces étant considérées comme modérément acides). 
Les produits finis à base de bois sont souvent constitués de feuilles ou de particules de bois additionnées de résine ou de colle pour former des panneaux : MDF, contre-plaqué, aggloméré, stratifié, carton dur… Tous les adhésifs ou les résines de type urée-formaldéhyde dégagent une grande quantité de formaldéhyde et sont donc déconseillés. C’est notamment le cas du MDF (panneaux de fibres de moyenne densité), dont la colle d’urée-formaldéhyde représente jusqu’à 9 % du poids. Ce type de panneau est couramment utilisé dans les musées à cause de son aspect très compact, semblable au bois, en raison de son prix beaucoup plus accessible et de sa facilité de mise en œuvre. 
Cependant, le MDF dégage encore plus de formaldéhyde que les panneaux de particules et est considéré comme cancérigène pour l’homme, même à des taux très bas. Même en utilisant d’autres genres d’adhésifs, l’utilisation de ces matériaux est dangereuse car les types de bois sont, la plupart du temps, acides. Ils doivent être prohibés pour les structures permanentes.
Toutefois, si des structures de ce type sont en place, des pare-vapeurs ou des revêtements protecteurs existent : des feuilles d’aluminium stratifiées collées sur les matériaux (polyéthylène / feuille d’aluminium / nylon ou polypropylène), des couches de peinture ou de plastique (le polyéthylène) isolantes. Si on a le choix, des substituts en métal ou en verre sont préférables ou du MDF « écologique » comme on en trouve actuellement sur le marché.