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Ce glossaire général est complété par trois abécédaires thématiques dans la rubrique "Collections" : le premier concerne les catégories d'objets, le deuxième les matériaux constitutifs des objets et le troisième les dégradations qui peuvent survenir sur les objets du patrimoine.
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Oxydation
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A l’origine (Lavoisier), réaction chimique au cours de laquelle un atome ou une molécule se combine avec un ou plusieurs atomes d’oxygène. Dans la chimie moderne, on utilise plutôt la notion de nombre ou de degré d’oxydation, qui correspond à la charge électrique portée par l’atome ou l’ion. Fe2+ a un nombre d’oxydation de 2 tandis qu’il est égal à -2 pour O2-. Cette notion est surtout importante en chimie organique. Une oxydation est une augmentation du nombre d’oxydation, c'est-à-dire une perte d’électron, particule chargée négativement, sans que l’oxygène n’entre nécessairement en jeu. Toute oxydation implique nécessairement une réaction inverse dite réduction (les électrons cédés par un atome sont captés par un autre). On parle dès lors de réaction d’oxydo-réduction*.
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A une échelle macroscopique, l'oxydation est un phénomène naturel qui affecte un grand nombre de matériaux et caractérise leur « vieillissement ». Les patines sont typiquement le résultat de phénomènes d’oxydation. L’oxydation du fer, à titre d’exemple, produit de la rouille. Présents dans la pollution atmosphérique, l’ozone, les peroxydes de même que les acides forts, tels que l’acide nitrique et l’acide sulfurique, sont des agents oxydants susceptibles d’accélérer la détérioration des matériaux. On peut retarder ou accélérer une oxydation par le contrôle de certains facteurs environnementaux comme la température, la lumière, l'humidité ou les polluants atmosphériques.
Il existe des produits absorbeurs d'oxygène, tel l’Ageless®, que l’on place avec les objets à préserver dans des emballages hermétiques pour prévenir l'oxydation.
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