Accueil

Collections
Organisation
Infrastructures
Gestes quotidiens
Repères
Glossaire
Questions pratiques
Newsletter
Petites annonces
Agenda

Accueil CollectionsÉclairage & lumièreL’éclairage artificielLes systèmes et les formesLe tungstène halogène

Collections

 Types de musées
 Catégories d’objets
 Matériaux
 Éclairage & lumière
› L’éclairage naturel
› L’éclairage artificiel
• Les procédés
• Les systèmes et les formes
- L'incandescence simple
- Le tungstène halogène
- Le fluorescent
- L'économique
- Le néon
- Les LED
- La fibre optique
• La composition spectrale
› Les risques et les effets néfastes
› La photométrie
› Le contrôle de l’éclairage
› La prévention
 Environnement
 Dégradations



Les ampoules au tungstène halogène

L’ampoule, de petite dimension, contient un gaz dit « halogène » (généralement un iodure) dont le rôle est le suivant : lorsque le filament de tungstène se dégrade, il se forme de l’iodure de tungstène qui va se redéposer sur le filament. Ainsi, la dégradation du filament est stoppée (puisque le phénomène est rendu réversible), le verre ne noircit pas et la durée de vie augmente (jusqu’à 4000 heures). Le procédé permet d’augmenter la température à laquelle le filament est chauffé (en fait, d’augmenter l’intensité du courant électrique qui le parcourt) et ainsi d’améliorer le rendement lumineux. Cela a pour conséquence une moins grande déperdition de chaleur sous forme d’infrarouges. Par contre, l’ampoule (en quartz pour supporter les hautes températures de fonctionnement) dégage de la chaleur et il faut éviter de la placer à l’intérieur d’une vitrine. 
La plupart des lampes halogènes fonctionnent en basse tension (12 V) de façon à limiter la puissance requise ; cependant, il existe des lampes halogènes sous 220 V, d’une puissance de 150 W, 300 W, voire plus. C’est le cas des lampes halogènes du type crayon pouvant atteindre 2000 W et des lampes halogènes à double enveloppe qui ont une puissance de 150 à 1000 W. Les lampes halogènes « très basse tension » ont une puissance de 10 à 150 W, sous des tensions de 6, 12, 14, 24 et 36 volts.
Les lampes halogènes ont à peu près les mêmes usages que l’incandescence classique. Elles conviennent pour l’éclairage général mais sont également très efficaces pour un éclairage directionnel ou ponctuel (spot). Leur forme est variable et peut s’approcher des ampoules classiques à culot vissé. 
Le quartz étant poreux aux corps gras, la manipulation des ampoules requiert d’éviter de les toucher à mains nues.

Avantages :
  • Rendement lumineux plus élevé donc moins de déperdition d’énergie (peu d’IR) et plus longue durée de vie que l’incandescence classique. Il existe des halogènes économiques consommant 30 % d’énergie en moins.
  • Très peu d’émissions d’UV.
  • Couleur de lumière éloignée de la lumière blanche naturelle mais cependant agréable.
Désavantages :
  • Dégagement de chaleur de l’ampoule
  • Nécessité d’un transformateur pour les modèles à basse tension.
  • Les modèles à basse tension ne peuvent être reliés à un régulateur d’intensité.