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Cette catégorie comprend tous les accessoires pouvant accompagner les costumes, notamment les chaussures, les couvre-chefs, les sacs, les gants, les éventails et les ombrelles. Ce sont les matériaux constitutifs et la forme des objets qui vont guider les conditions de conservation et d’exposition. De plus, il faut tenir compte de tous les éléments décorés ou mobiles pouvant être particulièrement fragiles.

• Chaussure : tout type d’accessoire qui entoure et protège le pied (botte, sabot, sandale…).
  Les chaussures sont principalement réalisées en textile et en cuir mais elles peuvent également être en plastique ou en bois. Afin de préserver la forme d’une chaussure souple (éviter les déformations  et les tensions) ou de lui redonner un certain volume, on peut la remplir avec un matériau de soutien. On peut notamment utiliser du papier de soie sans acide et sans réserve alcaline, de la mousse de polyéthylène ou de polypropylène (éventuellement entourée de papier de soie) ainsi que du coton non blanchi et pré-lavé. Idéalement, les chaussures doivent être rangées côte à côte et non empilées. Les semelles en caoutchouc présenter des dégradations propres à ce matériau.
   
• Couvre-chef : tout type de coiffure servant à couvrir la tête ou à l’orner. Coiffures de tissu (fichu, foulard, madras, mantille, serre-tête, turban…) ; coiffures militaires (calot, casque, casquette, képi…) ; coiffures ecclésiastiques (mitre, tiare…), etc.
  Ces objets, en particulier toutes les coiffes non rigides, doivent être entièrement soutenus pour éviter tout risque de déformation. Le support utilisé (constitué d’un matériau neutre) doit soutenir la coiffure sans l’étirer et la surélever légèrement du meuble sur lequel elle est posée. On peut par exemple se servir de têtes moulées en polystyrène. Si le support est trop étroit, on peut le recouvrir de papier de soie sans acide pour lui donner la taille désirée. Les bords souples peuvent être posés sur un rouleau fait de bourre de polyester ou de papier de soie sans acide, légèrement chiffonné. 
   
• Sac : accessoire généralement réalisé en tissu, en cuir ou en plastique et éventuellement  équipé d’une poignée ou d’une bandoulière pour le porter.
  Afin de préserver la forme des sacs, on peut les remplir de papier de soie sans acide, légèrement chiffonné. Il est préférable de les stocker à plat et de les manipuler en les soutenant plutôt qu’en utilisant les courroies et les poignées.
   
• Gant : accessoire en matière textile ou en cuir, avec ou sans doigts.
  Les gants peuvent être conservés à plat sur un morceau de mousse de polypropylène ou sur des feuilles de papier de soie sans acide. Afin d’éviter toute déformation ou de renforcer des gants fragilisés, on peut en supporter l’intérieur à l’aide de petits morceaux de papier de soie sans acide légèrement chiffonnées ou roulés en forme de minces tubes pour les doigts. 
   
• Eventail : accessoire portatif réalisé en tissu, en papier, en ivoire, en bois… pouvant être peint, décoré de plumes, etc. et éventuellement monté sur des branches articulées.
  Idéalement, les éventails rigides et les éventails pliants doivent être posés à plat sur un morceau de mousse de polyéthylène ou de polypropylène, découpé de façon à dépasser légèrement le pourtour de l’objet. A défaut de support rigide, on peut poser chaque éventail sur des feuilles de papier de soie sans acide. En exposition, les éventails pliants doivent être déployés pour que l’ornementation en soit visible mais sans exercer de contraintes sur les brins. Les éventails dont l’armature est fragilisée doivent rester fermés tant qu’ils ne sont pas consolidés par un conservateur-restaurateur.
   
• Ombrelle : petit parasol portatif constitué d’une partie pliante en tissu ou en papier et d’un manche en bois ou en métal. 
  Les ombrelles en bon état peuvent être rangées verticalement, c’est-à-dire suspendues à une barre avec un ruban de coton fixé à l’extrémité de la tige centrale et immobilisées dans le bas avec un bloc en mousse de polyéthylène, légèrement creusé en son centre. Les ombrelles fragilisées (par exemple si le manche, la tige centrale ou les baleines sont usées ou brisées, ou encore s’il manque un morceau ou que le tissu est déchiré), doivent idéalement être rangées horizontalement après avoir été attachées lâchement au moyen d’un ruban de coton et enveloppées dans du papier de soie sans acide.