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Le chauffage

Les systèmes de chauffage sont généralement le premier apport de chaleur au sein du musée. Ils permettent de gérer en partie la température et le taux d’humidité relative mais présentent plusieurs inconvénients : 
  • Tout type de chauffage a l’inconvénient majeur d’assécher l’air.
  • Les radiateurs thermostatiques d’un chauffage central classique permettent de gérer la température local par local mais sans une bonne isolation, la perte de chaleur peut s’avérer importante puisque ce système statique diffuse l’air chauffé vers la partie supérieure des pièces.
  • L'air pulsé, qu’il provienne des angles des murs ou du sol, favorise la création de zones chaudes et froides et provoque des courants d’air qui transportent les poussières et les polluants et accroissent leur dépôt. 
  • Le chauffage par le sol permet de maintenir une température constante, homogène à travers tout l'espace mais le sol, plus chaud que l'air, génère un mélange de masses d'air favorisant et accélérant le dépôt de particules.
  • Les appareils électriques d’appoint et les convecteurs à gaz, utilisés occasionnellement dans des endroits qui restent la plupart du temps plongés dans le froid, entraînent des changements drastiques, et particulièrement pernicieux, de la température de l'air et de l'humidité relative. Ils entraînent également des émanations de CO².
Une solution optimale de chauffage n’existant pas, il est recommandé d’utiliser les dispositifs les mieux adaptés à la situation du musée en fonction des mesures réalisées et/ou d’une auto-évaluation du musée (pour chaque salle d’exposition et de stockage). Il faut également s’attacher à réduire les problèmes en utilisant au maximum des systèmes passifs d'isolation thermique, qui favorisent une température constante sans provoquer de fluctuations et de turbulences.