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Le contrôle de la lumière artificielle

Comme en éclairage naturel, il faut éliminer ou maîtriser les rayonnements UV, IR et visibles des éclairages artificiels. En complément aux solutions décrites pour la lumière naturelle (matériau verrier et films protecteurs), les luminaires utilisés doivent offrir la possibilité d’y adapter des accessoires de protection et de contrôle comme des filtres. D’après les normes muséales, un filtre s’avère nécessaire si le taux de rayonnement ultraviolet de la lumière est supérieur à 75 µW/lm. Plus ce taux est élevé, plus il est urgent d’employer un filtre.
Ces dispositifs permettent la transmission d’une partie seulement du rayonnement. L’autre partie est absorbée ou réfléchie, cela en proportion variable suivant l’effet recherché et la technologie employée. On distingue deux types de filtres adaptés à la protection des collections.
  • Les filtres de protection UV ont pour but de supprimer de la source lumineuse la partie ultraviolette uniquement. Ils existent en verre, en acétate ou en polyester. L’élimination de la composante UV se fait soit par absorption, soit par réflexion (filtres dichroïques). Les filtres plastiques existent en version souple ou rigide, sous forme de manchons ou de tubes. Ils donnent de bons résultats mais ne peuvent être employés que sur des sources n’émettant que peu de rayonnement calorifique (tubes fluorescents).
     
  • Les filtres de protection IR existent uniquement en verre et utilisent aussi les deux technologies. Il faut noter que les filtres fonctionnant par absorption, les plus répandus et les moins chers, produisent une lumière légèrement verdâtre.
Pour cette raison, on effectue plus souvent le contrôle du rayonnement infrarouge au moyen d’un régulateur d’intensité lumineuse ou d'ampoules de type cool-beam, dont une partie du rayonnement est réfléchie par l’arrière afin de réduire l’émission de chaleur vers l’avant (principe du réflecteur dichroïque).
La durée de vie des films et filtres étant limitée, il faut vérifier leur état périodiquement et les remplacer au besoin.
Le contrôle automatique du flux lumineux, ou éclairage dynamique, n’est possible que grâce à l’emploi de l’informatique et de l’électronique. Ces technologies permettent de maîtriser aussi bien le flux lumineux que sa durée, et ceci d’une manière complètement automatique soit par un programme prédéterminé en « boucle » qui règle un éclairage intermittent, soit par un programme réagissant en fonction d’un phénomène extérieur (intensité de la lumière du jour, présence d’un visiteur…) permettant de doser l’éclairage. Le contrôle peut être réalisé salle par salle, mais aussi projecteur par projecteur.
L’éclairage doit également être mesuré et contrôlé lors des prises de vue photographiques ou des travaux de restauration. Il doit être choisi et adapté en fonction des différentes activités muséales (l’éclairage sera différent dans les locaux de réserve et dans les locaux de travail ou différencié selon les postes).