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La sensibilité selon la nature des matériaux

La détérioration induite par la lumière dépend de la nature du matériau, de sa capacité d’absorption et de réflexion, de sa translucidité ou de son opacité, de sa brillance ou de sa matité, de son type de revêtement et de son état (les objets fragilisés étant plus sensibles). 
Le niveau de sensibilité des matériaux étant complexe à déterminer précisément, des catégories d’objets plus ou moins fragiles ont été créées afin d’établir une base de référence par rapport à l’intensité de l’éclairage. Il s’agit de catégories larges et assez simples qu’il faut bien entendu affiner personnellement. 
Puisque le niveau d’éclairement minimum nécessaire pour bien discerner les objets se situe entre 10 et 30 lux, une première catégorie a été créée, situant à 50 lux le niveau maximum pour les objets particulièrement vulnérables, tels que les textiles, les objets en poils ou en plumes, les plastiques, le papier, les photographies, les spécimens d’histoire naturelle, certains pigments, colorants et encres ainsi que tous les objets teintés ou colorés. 
Le niveau maximum acceptable de la seconde catégorie a été fixé à 150 lux. Il concerne les peintures à l’huile, les bois et bois peints, les laques, la corne, l’os et l’ivoire. Pour les objets peints ou décorés, cela dépend cependant des matières colorantes utilisées. 
La troisième catégorie comporte les objets peu sensibles à la lumière, comme ceux qui sont fabriqués en pierre, en métal ou en verre. Un maximum de 300 lux est alors considéré comme acceptable. Attention, un matériau insensible à la lumière peut être recouvert totalement ou partiellement d’une pigmentation ou être associé à un autre matériau qui, lui, est vulnérable à la lumière. Il convient alors de sélectionner la norme pour le matériau le plus fragile.