L’éclairage zénithal provient des plafonds d’une salle. La lumière pénètre dans le musée au moyen de verrières, de puits de lumière, de lanterneaux, etc. Ce type d’éclairage permet de ne pas limiter les possibilités d’aménagements au sol ou sur les murs et il réduit l’importance de l’orientation des ouvertures puisque le soleil levant ou couchant ne pénètre pas directement par une ouverture zénithale. Cependant, plus complexes et plus délicats à exécuter, ces systèmes sont aussi plus coûteux. L’ouverture doit être réalisée avec des matériaux permettant d’assurer une étanchéité durable. De plus, le système doit être spécialement conçu pour éviter des variations importantes de température ainsi que la formation de condensation.
Les ouvertures zénithales comme les puits de lumière permettent d’atténuer l’intensité lumineuse en introduisant la lumière dans la salle selon une trajectoire indirecte plutôt que directe. Toutefois, comme dans le cas de l’éclairage latéral, il faut s’assurer que chaque ouverture soit munie d’une pellicule limitant le rayonnement ultraviolet et prévoir un mécanisme d’obturation pour contrôler l’intensité lumineuse. Le système devra être de type mécanique ou électronique, compte tenu de sa probable inaccessibilité.
La réalisation d’un éclairage, aussi bien naturel qu’artificiel, requiert une collaboration et une communication claire avec l’architecte et les concepteurs d’expositions. Le musée doit toujours exprimer ses attentes et ses besoins en ce qui concerne la localisation des ouvertures, le contrôle de l’éclairage, le type de lampes et leur disposition, etc.
