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Vitrines et autres dispositifs scénographiques fixes

Lors de la construction d’un nouveau musée, ou sa réfection profonde, il arrive souvent que la scénographie soit en tout ou en partie confiée à l’architecte et que celui-ci conçoivent des dispositifs fixes. C’est parfois pour des raisons budgétaires (ce qui est immeuble peut être mis à charge du budget de la construction elle-même) mais aussi parce qu’il conçoit le musée comme un tout (surtout les salles d’exposition). Cette façon de faire présente un grand inconvénient : son caractère immuable. « Coulées dans le béton », les vitrines ne peuvent être modifiées qu’au prix de travaux lourds. Outre le fait que l’exposition devient vite désuète, cela peut avoir des conséquences en matière de conservation : pour modifier l’exposition, on en vient à placer dans ces vitrines d’autres objets que ceux prévus à l’origine et qui réclament peut-être d’autres conditions environnementales. Cela pose aussi la question des dimensions des objets. Lorsque la taille des vitrines est ajustée à celle des objets à exposer, toute modification de l’exposition peut entraîner des contraintes potentiellement néfastes : on force un peu sur les objets, on adopte un soclage inadéquat. Si un musée est amené à adopter des dispositifs scénographiques fixes, et notamment des vitrines, il faut privilégier les solutions qui offrent la plus grande flexibilité et une certaine modularité. Cela permettra de faire évoluer l’exposition sans nuire aux objets exposés.
Le choix des matériaux utilisés pour ces dispositifs fixes doit être guidé par les mêmes principes que ceux évoqués pour l’infrastructure elle-même. La manipulation des vitrines et en particulier leur ouverture soulèvent parfois de grandes difficultés : nécessité de plusieurs hommes pour les manipuler, recours obligé à un treuil électrique pour soulever la cloche en verre de grande dimension… Ces manipulations difficiles peuvent mettre les objets en danger parce que leur mise en place est gênée (sans parler du poids d’une vitre qui s’abat sur un objet).   
Enfin, on sera attentif à l’étanchéité des vitrines (sans créer de microclimat néfaste pour les objets) et à leur facilité d’entretien. La poussière est un grand ennemi des objets.