Le vandalisme désigne l'action de porter atteinte à l'intégrité d'une oeuvre d'art ou d'un objet de valeur historique ou symbolique pour des motifs politiques, sociaux ou par subversion. Impossible à prévoir, il est en fait extrêmement rare à l'intérieur des musées et est toujours le fait d'individus isolés. Rien ne peut empêcher un individu décidé à perpétrer un tel méfait.
La guerre est un des risques majeurs qui peuvent affecter gravement la conservation des œuvres d'art et des objets de musées. La convention internationale de La Haye du 14 mai 1954 règle la protection des biens culturels en cas de conflit armé. De nombreux pays ont ratifié cette convention et l'ont mise en oeuvre dans la législation nationale. La plupart des grands musées ont prévu des plans d'évacuation ou de mise en sécurité des collection. Aux risques inhérents aux opérations militaires elles-mêmes (bombardements, canonnades, combats rapprochés, destructions, incendies...), il faut ajouter les spoliations, les transferts, les prises de guerre, les disparitions.
Le Comité international du
Bouclier bleu (ICBS) s'est donné pour objectif la protection du patrimoine culturel en cas de conflit armé. Sorte d'équivalent de la Croix-Rouge dans le domaine culturel, la mission de l'ICBS est de protéger le patrimoine et les sites culturels en cas de guerre ou de catastrophe naturelle. Il coordonne des actions préventives afin de pouvoir faire face et répondre aux situations d'urgence.