On désigne par cette expression la personne spécialisée dans la
restauration des œuvres d’art et autres objets de musée. En principe, elle est titulaire du diplôme ad hoc. Le recours à cette désignation composée permet d’éviter toute confusion avec la fonction de
conservateur.
Au contraire de cette dernière, qui y est indispensable, la fonction de conservateur-restaurateur est rarement présente dans un musée, du moins dans les musées d’art. Seules les plus grandes institutions disposent d’un service interne de restauration. Le plus souvent, la restauration des œuvres est confiée à des professionnels extérieurs, au sein d’une institution officielle (comme l’IRPA, par exemple) ou indépendants.
Il n’en va pas de même pour les musées d’ethnographie ou d’archéologie ou encore les muséums, ainsi que dans les musées de sciences et techniques. Là, la restauration des objets, des machines et des spécimens est traditionnellement réalisée en interne, par des techniciens spécialisés. Des exceptions existent cependant, notamment lorsque par sa nature ou son matériau constitutif, l’objet est assimilable à une œuvre d’art ou un objet d’art appliqué (modèles en verre, par exemple). En effet, les formations de conservateur-restaurateur sont essentiellement orientées vers les domaines artistiques.