Les coupons-témoins métalliques sont la forme la plus simple pour tester la corrosivité de l’air d’un espace avant d’y entreposer un objet en
métal que l’on veut exposer. Ils sont placés dans l’environnement concerné (généralement une vitrine) pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois et exposés aux polluants de la même façon que les objets ultérieurement. Il s’agit donc d’une technique qui utilise un échantillon matériel mis dans les conditions d’exposition d’un objet réel et révélant ainsi le caractère nocif de l’endroit ou des matériaux de construction. Une évaluation ultérieure des couches de
corrosion peut être effectuée par des méthodes analytiques en laboratoire mais parfois, une simple estimation visuelle de la surface d’altération sert d’indication de polluants (si un échantillon d’
argent se
ternit, il semble indiquer, sans analyse, la présence de composés soufrés). Les données récoltées par ce type de test sont purement qualitatives. Il faut toutefois relativiser les résultats car le niveau de corrosion peut s’avérer différent en fonction des alliages propres aux objets.
Des tests similaires avec des sondes en verre ou des échantillons en papier existent également. Les papiers sont imprégnés de solutions permettant de révéler la présence de certains polluants. A l’instar des tubes détecteurs, un réactif sert pour un polluant prédéfini.
Des dosimètres se présentant sous la forme de bandelettes peintes (chacune sur base d’un pigment spécifique) peuvent être placés dans des salles où sont exposées des peintures à l’huile pour prédire les effets néfastes comme dans le cas des coupons.