Elles sont particulièrement dangereuses pour les objets exposés à l’air libre. Leur taille est variable et l’atmosphère urbaine contient environ 100 à 200 fois plus de poussières que l’atmosphère rurale. Les particules de petite taille restent en suspension dans l’air jusqu’au moment où elles se retrouvent piégées par des surfaces poreuses, accidentées ou collantes tandis que les larges particules ont tendance à retomber rapidement près de leur source.
Les poussières favorisent les dégradations mécaniques par
abrasion. Elles sont néfastes pour les matériaux poreux car elles s’y incrustent facilement et les
ternissent. Les poussières ont également la particularité d’attirer les insectes, d’absorber les polluants et l’humidité.
Cette dernière caractéristique entraîne l’élévation du taux d’HR local dans les endroits ou sur les objets où la poussière s’est accumulée et augmente les risques liés aux substances polluantes et le développement de contaminants biologiques.
Les polluants solides peuvent encore causer d’autres dommages puisqu’ils transportent avec eux des composés chimiques en grand nombre (dont des traces de métaux qui catalysent les dégradations et des sels pouvant se révéler très abrasifs et corrosifs, notamment vis-à-vis des
métaux, des micro-organismes et des particules huileuses ou goudronneuses qui vont se fixer sur les objets.