C’est le procédé le plus anciennement connu (Edison, 1879) et le plus répandu. Un filament de tungstène est parcouru par un courant électrique qui le chauffe et qui, à partir d’une certaine température, provoque l’émission d’un rayonnement lumineux puissant. Maintenu dans une atmosphère raréfiée, ce filament est porté à incandescence. Au fur et à mesure des émissions de chaleur, le filament de tungstène se désintègre puis finit par céder. Quant aux oxydes de tungstène, ils se déposent sur le verre de l’ampoule, rendant celle-ci progressivement moins lumineuse.
L’adjonction d’un gaz halogène dans l’ampoule permet d’augmenter l’efficacité lumineuse et d’allonger considérablement la durée de vie de l’ampoule.