Le coton est une matière végétale constituée des filaments soyeux qui entourent les graines du cotonnier.
La qualité d’un produit va notamment dépendre de la variété de coton utilisée, des conditions climatiques dans lesquelles le coton a été cultivé et des traitements qu’il a subis (mercerisage, empesage, teinture).
Le coton, comme les
textiles en général, est sensible à la poussière et aux polluants, aux insectes, aux moisissures, à la lumière, à l’humidité et à la température.
Les acides fragilisent le coton et peuvent détruire sa structure. L’exposition à la lumière
jaunit et abîme le coton (et les colorants s’il est teinté). La chaleur et l’humidité accélèrent les processus de dégradation. De plus, elles favorisent la prolifération de
moisissures. Celles-ci
tachent et détériorent le matériau. Les lépismes argentés se nourrissent du coton, surtout s’il est empesé, et trouent le tissu. Les autres insectes, friands de poussière et de saleté peuvent également s’attaquer au coton souillé.
Outre les précautions liées aux conditions environnementales, il faut veiller à protéger les tissus des usures liées à la manipulation (déchirures, plis, taches, etc.).